Le Cauchemar médiatique

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Schneidermann Daniel
Denoël. 2003
in8. Broché. 281 pages
isbn-10: 2-207-25500-X
isbn-13: 978-2-207-25500-1
French edition - Le livre présente de petites marques de stockage et/ou de lecture sur la couvertures et/ou les pourtours mais du reste en très bon état d'ensemble. Expédié soigneusement dans un emballage adapté depuis la France

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Daniel Schneidermann s?est vu signifier par la direction son renvoi du journal Le Monde où il écrivait depuis plus de vingt ans. Au centre de la polémique se trouve son livre intitulé Le Cauchemar médiatique. Pourtant rien de bien neuf dans les quatre chapitres de cet ouvrage consacrés au traitement journalistique des thèmes de l?insécurité des réseaux pédophiles des rumeurs concernant l?hypothèse d?un non-attentat le 11 septembre (le livre de Thierry Meyssian L?Effroyable Imposture) de l?épopée du Loft. La thèse du journaliste est que face à ce type de faits les médias s?emballent et donnent une importance démesurée à des informations qui mériteraient plus de circonspection voire un traitement mineur. Mais le cercle des journalistes est devenu pour Schneidermann à ce point dépendant de la "consommation médiatique" qu?il joue consciemment ou inconsciemment volontairement ou involontairement le jeu de la fausseté et de la rumeur. Cependant les pages qui font vraiment achoppement dans ce livre concernent sa conclusion. Là dans un chapitre intitulé "Dedans dehors ?" Schneidermann fait l?autoportrait et l?autoprocès de son propre journal Le Monde en l?occurrence. Il raconte comment il s?est trouvé pris entre deux feux lors de l?affaire de La Face cachée du Monde : du contre-pouvoir aux abus de pouvoir de Pierre Péan et Philippe Cohen et sommé de faire corps avec "sa boîte". Décrivant Edwy Plenel comme animé d?une "indéniable brutalité humaine" et Colombani comme un patron "perpétuellement déchiré entre pulsion de meurtre et tendance naturelle à l?indulgence" le journaliste narre l?ambiance électrique au sein du journal et la logique d?enfermement de dénégation perpétuelle dans laquelle le quotidien s?est réfugié ces derniers temps. Avec le recul Schneidermann explique que lui-même s?est retrouvé à jouer le jeu quelquefois. Au nom du droit fondamental de la critique objective dans le désir de faire son devoir de journaliste Schneidermann dévoile donc une face cachée du Monde dans Le Monde. Grincements de dents renvoi expéditif la complainte de Schneidermann n?a visiblement pas plu. --Denis Gombert